HGH — Hormone de Croissance : Traitement, Dosage et Avis pour la Musculation

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HGH — Hormone de Croissance : Traitement, Dosage et Avis pour la Musculation

La croissance hormonale est un sujet qui suscite à la fois curiosité et controverses, notamment lorsqu’il s’agit de l’utilisation du hormone de croissance humaine (HGH) dans le cadre d’une routine sportive ou de remise en forme. En effet, alors que certains athlètes prétendent bénéficier d’un gain musculaire rapide et d’une récupération accélérée grâce à cette hormone, la réalité médicale est bien plus nuancée : elle comporte des risques potentiels pour la santé et son usage doit être encadré par un professionnel de santé.

Hormone de croissance ou HGH : effet, cure, dosage et avis pour la musculation  
Le HGH est une protéine peptidique produite naturellement par l’hypophyse antérieure. Dans le domaine sportif, il est parfois mis en évidence comme stimulant la synthèse des protéines, augmentant la masse musculaire maigre et réduisant les graisses corporelles. Cependant, ces effets ne sont pas garantis pour tous les individus et dépendent de nombreux facteurs tels que l’âge, le sexe, le niveau d’activité physique, ainsi que l’état hormonal global du corps.  
La cure typique varie généralement entre 0,3 à 1,5 unités par jour lorsqu’elle est prescrite médicalement, mais certains utilisateurs non autorisés augmentent la dose jusqu’à 2,5 ou même 4 unités, ce qui peut entraîner des complications graves (retention d’eau, arthralgies, hyperglycémie, cardiomyopathie).  
Pour les sportifs amateurs, l’avis majoritaire est que le HGH n’est pas un complément sûr ni efficace. Les gains obtenus sont souvent temporaires et accompagnés de déséquilibres hormonaux. En outre, la plupart des ligues sportives interdisent formellement son usage et les tests antidopage le détectent régulièrement.

Les caractéristiques de HGH  
- Structure : peptide de 191 acides aminés, composé de deux chaînes (A et B) reliées par trois ponts disulfure.  
- Sécrétion : stimulée par le GH-releasing hormone (GHRH) et inhibée par le somatostatin.  
- Métabolisme : la moitié est dégradée dans le foie, l’autre moitié circulant librement avant d’être excrété.  
-  Ecro  : augmentation de la lipolyse, stimulation de la synthèse protéique, amélioration de la glycémie par action indirecte sur l’insuline.  
- Effets secondaires possibles : œdème, douleurs articulaires, hyperglycémie, risques cardiovasculaires à long terme.

Les injections de HGH  
La mise en pratique se fait par voie intramusculaire ou sous-cutanée. La technique d’injection doit respecter un intervalle d’au moins 24 heures pour éviter l’accumulation et les effets indésirables. Le dosage est souvent ajusté sur la base des résultats sanguins (taux de HGH libre, IGF-1).  
Les risques associés à l’auto-injection incluent : infection au site d’injection, nécrose cutanée, douleur chronique et risque d’hyperinsulinisme provoquant un diabète de type 2. De plus, la contamination bactérienne ou la mauvaise manipulation peuvent entraîner des complications graves.

En conclusion, bien que le HGH possède des effets physiologiques intéressants en termes de croissance musculaire et de récupération, son usage dans la musculation reste hautement contesté et potentiellement dangereux. Les bénéfices à court terme doivent être pesés contre les risques sanitaires sérieux et l’inadéquation aux règles antidopage qui pèsent sur les athlètes professionnels ou amateurs soucieux de leur carrière sportive. L’option la plus sûre demeure un entraînement structuré, une nutrition adaptée et, si nécessaire, des compléments légaux approuvés par les autorités sanitaires.